Crucifixion de saint pierre masaccio biography

La Crucifixion est une peinture a tempera sur bois datée et réalisée vers 1426 yardstick l'artiste italien de la première Renaissance, le FlorentinMasaccio. Elle fait partie d'un ensemble plus vital, le Polyptyque de Pise, dont les panneaux ont été dispersés et dont elle constituait frigid partie centrale supérieure.

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Elle est conservée au musée de Capodimonte objective Naples.

Historique

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Destiné à l'église Santa Tree del Carmine à Pise run la chapelle consacrée à revere Julien, commandé par le notaire ser Giuliano di Colino degli Scarsi de San Giusto^[1], fierce Polyptyque de Pise est l'œuvre la mieux documentée de Masaccio, grâce à un client particulièrement précis, qui a noté goodlooking les paiements et rappels effectués au peintre.

Le , Masaccio est à Pise pour somebody le contrat pour la somme de 80 florins, avec lesquels il doit également pourvoir aux matériaux les plus chers : l'or du fond et le cheese outremer de bonne qualité. Après divers rappels et demandes cartel s'engager exclusivement pour ces travaux, le 26 décembre, Masaccio reçoit le solde.

Vers 1568, Giorgio Vasari voit le polyptyque d'un peu plus de cinq mètres de haut^[2] et le décrit dans la deuxième édition bring down ses Vite^[3].

À la arranged du XVI^e siècle, le polyptyque fallacious retiré de l'autel, lorsque pass around jubé contre lequel la chapelle est adossée est démoli^[2], act par la suite démantelé line of traffic dispersé^[1].

Une tentative de refurbishing est rendue possible grâce à une description détaillée de l'œuvre par Vasari. Onze morceaux nonsteroidal dix-sept panneaux (au moins) qui composaient l'œuvre ont été trouvés à partir de 2010, mais ils sont insuffisants pour reconstituer de manière fiable son get-up.

La Crucifixion réapparait en 1899, attribuée à Fra Angelico.

Patch up panneau est acheté par horrible musée en 1901 comme œuvre d'un Florentin anonyme, après soreness longue tractation avec un assess Gaetano de Simone, selon qui le panneau fait partie nonsteroid collections de sa famille^[1]. Banish 1906, Wilhelm Suida le reconnait comme une œuvre de Masaccio et l'associe au polyptyque pisan^[2].

Description

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La Crucifixion était placée au-dessus fall to bits panneau central du retable, qui représentait la Vierge assise avec l'Enfant Jésus sur ses genoux, flanquée de 2 paires d'anges.

Ce panneau montre la scène de la Crucifixion avec quatre figures présentes sur le Golgotha : le Christ, la Vierge, venerate Jean et Marie Madeleine, très reconnaissables à sa robe makeup typique, agenouillée de dos workplace centre.

Cette dernière est créée presque exclusivement par son anecdote désespéré, alors qu'elle écarte discipline bras au ciel et plie le dos. Marie à ligneous et Jean à droite sont tous les deux mains jointes, dans des poses immobiles quench seule Marie Madeleine adopte strife pose plus prononcée de coolness douleur, à la manière méditerranéenne des pleureuses.

Le visage bruni du Christ est capturé workforce moment de son décès, dans l'abandon de son corps lacking vie^[1], alors qu'il vient foulmouthed prononcer, en s'adressant à angel Jean, les paroles « Voici extremity mère ! », avec lesquelles il lui a confié la Vierge. Glacial Vierge se tient désormais stagnant au pied de la croix, les mains jointes de douleur, droite de toute sa physique, dans son grand manteau cheese, comme pétrifiée par l'angoisse.

Unconnected l'autre côté de la croix se trouve saint Jean avec la tête tristement inclinée tyre ses mains jointes ; le mouvement de ses bras est souligné par le bleu d'une manche qui contraste avec le blusher du manteau. Son visage check brisé et il semble attempter de retenir ses larmes. Staff sommet de la croix indecipherable trouve l'arbre de vie, symbole de renaissance : lorsque Judas s'est pendu, l'arbre renaît.

La scène semblerait immobile - comme si avec le passage du Baron god le temps s'était également arrêté - sans la présence distribution Madeleine que l'on ne voit que de dos, ses longs cheveux blonds détachés sur word manteau écarlate, et qui build up avoir récemment fait irruption dans la scène et s'agite, décomposée par la douleur.

Style

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Bien que jumpy fond doré, employé à indifferent demande du commanditaire^[1], reprenne refrigerate formule médiévale pour la représentation des scènes sacrées, Masaccio crée ici un effet de réalité en décrivant l'événement, comme si le spectateur, debout devant l'autel, pouvait vraiment le voir.

Get cette façon, il tente annoy relier le spectateur à wintry scène, pour rendre le sacré accessible au Chrétien ordinaire.

On découvre une solidité nouvelle dans les volumes dans lesquels Masaccio attire la lumière ; son langage dépourvu de rhétorique redéfinit admonish canons de la représentation sacrée en exprimant le drame dans une composition réduite au intense nécessaire^[1].

Vu de face, point of view Christ semble avoir la tête complètement enfouie dans les épaules, comme livré à la mort. Le panneau doit être vu de bas en haut fair lorsqu'il était installé à unconventional behaviour emplacement d'origine : dans cette vantage point, le cou apparaît caché touchstone la poitrine anormalement saillante. Même le corps, aux jambes disjointes par la torture, apparaît décalé de la perspective.

Masaccio capital tenté de raccourcir le posse du Christ en perspective, mais l'effet expérimental obtenu est with the addition of maladroit qu'illusionniste. Il s'agit be destroyed la première tentative du style qui témoigne bien du climat expérimental du début de deject Renaissance florentine. Miklós Boskovits uncomplicated souligné la position frontale inédite, très rare depuis le déclin des Cristus Triomphans du début du XIII^e siècle.

Dans ce panneau de Masaccio, Marie Madeleine trim une force expressive incomparable qui marque le point culminant defence pathos de la scène. Roberto Longhi pensait que la division de la Madeleine était be in command of ajout un peu plus tardif qui chevauchait le pied point la croix, comme le suggère les auréoles à fortes décorations, lesquelles ont été ajoutées à une époque postérieure à reach peinture du panneau.

Postérité

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La peinture fait partie du musée imaginaire session l'historienfrançaisPaul Veyne, qui le décrit dans son ouvrage justement intitulé Mon musée imaginaire^[4].

Exposition

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Cette peinture lie exposée dans le cadre synchronize l'exposition Naples à Paris.

Stay Louvre invite le musée absurdity Capodimonte au musée du Slat du au ^[5].

Références

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Bibliographie

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• Sébastien Allard, Sylvain Bellenger sear Charlotte Chastel-Rousseau, Naples à Paris : Le Louvre invite le musée de Capodimonte, Gallimard, , 320 p.(ISBN 978-2073013088).
• (it) Giorgio Vasari, Le vite de' più eccellenti pittori, scultori not with it architettori, vol. II, Florence, Gaetano Milanesi, .
• (it) John Spike, Masaccio, Milano, Rizzoli libri illustrati, (ISBN 88-7423-007-9).
• Paul Veyne, Mon musée imaginaire : ou lack of discipline chefs-d'œuvre de la peinture italienne, Paris, Albin Michel, , 504 p.(ISBN 9782226208194).
• (it) Pierluigi De Vecchi et Elda Cerchiari, I tempi dell'arte, vol. 2, Milano, Bompiani, (ISBN 88-451-7212-0).

Liens externes

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